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  • Photo du rédacteurannickpironart

Animation cinétique 3D en boucle (2)

Mad Animation GIF - Animation folle GIF

Nous allons réaliser cette deuxième animation !



Le mouvement aujourd’hui est partout.

Il nous entoure et est pour nous une évidence. Que se soit au cinéma, dans les affiches publicitaires géantes, devant un jeux vidéo, ou encore avec un casque de réalité virtuelle posé sur la tête, des flots continues d’images virtuelles nous envahissent.




Un peu d'histoire !
Un coup de projecteur sur la naissance de l’art cinétique
En 1955, du 6 au 30 avril, eut lieu à la Galerie Denise René, à Paris, la légendaire exposition Le Mouvement. Elle posait « couleur, lumière, mouvement et temps » comme les fondements même de ce qu’allait devenir la sculpture cinétique.

Alexander Calder, Mobile, n.d. Aluminium peint. 80 x 90 cm Fondazione Marguerite Arp, Locarno © 2010, ProLitteris Zürich

Photo: Fondazione Marguerite Arp, Locarno


Aux sources du mouvement

Bien que rassemblés sous le thème commun du « Mouvement », les (bas)-reliefs et sculptures étaient très différents : ces objets, qui n’évoluaient dans l’espace qu’à travers le mouvement du spectateur, étaient signés Yaacov Agam (né en 1928), Jesús Rafael Soto (19232005) et Victor Vasarely (19061997). D’autres comme Pol Bury (19222005), Robert Jacobsen (19121993) et Richard Mortensen (19101993), montrèrent des œuvres se modifiant en interaction directe avec le visiteur. De Jean Tinguely (19251991) étaient exposées des réalisations bougeant d’elles-mêmes, actionnées par un moteur électrique. Enfin, un folioscope (Flip Book) de Robert Breer (né en 1926) fut édité à cette occasion. À côté de ces conceptions artistiques de jeunesse (certains artistes connurent avec l’exposition le début de leur carrière internationale), Marcel Duchamp était représenté avec Rotary Demisphere de 1925 (aujourd’hui au MoMA, New York) et Alexander Calder avec des mobiles, œuvres qui renvoyaient donc aux expériences cinétiques des débuts de l’avant-garde.


Cinéma expérimental

Le manifeste distribué lors de l’exposition à la Galerie Denise René portait non seulement sur le mouvement en tant qu’élargissement du langage artistique dans les disciplines classiques, mais aussi sur le « cinéma ». Si l’exposition elle-même ne présenta pas de films, des projections eurent lieu dans le cadre d’un programme parallèle, à commencer par des classiques du film expérimental abstrait des années 1920 en Allemagne et en France ou des productions plus contemporaines de Breer, Jacobsen et Mortensen. Le programme des films de 1955 fait le pont avec la deuxième partie de l’exposition au Musée Tinguely où sont interrogées les sources de l’art cinétique. Contrairement à la plupart des études sur l’art cinétique, ce n’est pas tant l’évolution dans le domaine de la sculpture qui est retracée ici, mais celle du film comme média.



De Richter à Tinguely

Un choix de films des années 1920 à 1950 souligne l’aspect cinématographique du « dessin cinétique » : développé au moyen d’enchaînements graphiques, de l’éclairage photographique (et de l’assombrissement dans le cas des photogrammes), de la dynamique sculpturale et liée au temps dans la lumière et dans l’espace, il fut source d’inspiration pour la création cinétique des années 1950. On verra des rotoreliefs de Duchamp, une série de dessins d’Eggeling sur la Symphonie diagonale, des peintures et des esquisses de Richter à propos de ses films sur le rythme, des photos et photogrammes de Man Ray et Moholy-Nagy, ainsi que des sculptures de Man Ray, Alexander Rodtschenko et Naum Gabo. Autre point culminant de l’exposition : une « composition suprématiste » de Kasimir Malévitch qui révèle l’importance de l’abstraction géométrique, du constructivisme russe et notamment du suprématisme pour le développement formel du film abstrait et de la sculpture cinétique, en particulier des reliefs Méta-Malévitch de Tinguely.

Illustration : Prise de vue de l'exposition Le Mouvement, Galerie Denise René, Paris 1955, avec des œuvres de Yaacov Agam, Alexander Calder, Marcel Duchamp (Rotary Demisphere Precision Optics, 1925) et Jean Tinguely (Sculpture méta-mécanique automobile, 1954) Photo: Galerie Denise René, Paris

Source : http://www.artaujourdhui.info/a05848-le-mouvement-du-cinema-a-l-art-cinetique.html


Une autre bonne ressource et lecture : https://histoiredelartt2.wordpress.com/2016/12/12/la-petite-histoire-de-la-decomposition-du-mouvement-dans-lart/comment-page-1/



1/ L’œuvre en mouvement en 1920

Naum Gabo réalise en 1920 une construction cinétique. Il s’agit d’un fil de métal actionné par un moteur qui crée l’illusion de spirale verticale. Gabo parlait de « vague verticale« . Effet d’optique actionné par un moteur. Dans le manifeste réaliste qu’il publie avec Prevner ils évoquaient l’idée de concevoir des oeuvres d’art conjuguant mouvement, espace, et lumière en tant qu’incarnation de l’esprit moderne. Ces artiste voulaient créer une forme d’art qui exploite les matériaux de la modernité.

2/ L’œuvre en mouvement en 2022

SIX PERSONNAGES CINÉTIQUES de Lucas :


Notre référence numérique contemporaine :

Lucas Zanotto


Lucas Zanotto est designer, animateur et réalisateur. Il a également lancé la société YATATOY qui se concentre sur le contenu pour enfants.

Né dans les Alpes du nord de l'Italie. A vécu et travaillé à Milan, Barcelone, Berlin et actuellement basé à Helsinki.


Voir son site : https://www.lucaszanotto.com/




Prenons donc plaisir à créer un Art Cinétique en 3D avec Blender.

Notez : Les tutos ne se trouvent pas ici !

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