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  • Photo du rédacteurannickpironart

Le graffuturisme et le couple parfait

Graphisme créé dans Illustrator et photomontage rassemblés dans Photoshop

Deux influences pour ce travail :

Notre référence russe : le constructivisme en architecture :


Dans l’histoire de l’art, le terme de constructivisme est employé pour parler d’une certaine pratique artistique liée à une époque : lorsque les artistes se sont plus concentrés à l’idée de construire plutôt que de décorer. Mais c’est certainement dans son acceptation proprement russe qu’il est communément admis, car c’est surtout dans la Russie révolutionnaire de la fin des années 1910 qu’il s’est conceptualisé pour définir un courant artistique majeur qui constitue peut-être la plus grande révolution esthétique depuis la renaissance.

On entend le terme de constructivisme pour la première fois lors d’une discussion entre Rodtchenko et Malévitch, ce dernier qualifiant le travail de l’autre. Mais il devint un système de pensée à partir de 1918, lorsque le théoricien de l’art Nicolas Pounine proposa une nouvelle définition de l’art lors d’une conférence proposée sous le thème Eglise & Fabrique. Selon Pounine, l’art devait cesser d’être le porteur d’une spiritualité illusoire (référence à Kandinsky) ou de porter un message métaphysique (référence à Malévitch) mais plutôt d’apporter des solutions nouvelles à la vie quotidienne.

En ceci, la pratique constructiviste est très proche de celle de l’ingénieur et de la culture des matériaux qui y est associée : un peu comme un système de communication où l’artiste s’éteint devant les possibilités du matériau et de la fonction. Les frères Vesnine considéraient par exemple que leurs créations étaient de véritables alphabets composés de consonnes (éléments de verre) et de voyelles (les éléments de fer).

En 1919 le groupe Obmokhou (Société des jeunes artistes) se constitue. La première exposition célèbre une nouvelle esthétique complètement révolutionnaire à partir de constructions, d’affiches, de projets de décor urbains (…) dont les célèbres constructions spatiales des frères Stenberg.

Texte et photos de : https://art-zoo.com/le-constructivisme-russe/


Ce bla bla... trop compliqué pour vous, pas grave !


Bref, pour expliquer simplement, ce qui m'intéresse dans ce mouvement, pour moi la simple graphiste que je suis, ce sont ces éléments d'architecture qui deviennent des constructions abstraites.

Une production industrielle peut devenir ainsi un visuel intéressant et se transformer en une oeuvre moderniste attractive.



Le graffuturisme. A la fin des années 2000, le marché de l’Art commence à s’intéresser aux artistes issus du street art et du graffiti.

Le marché a très vite évolué et au fil des années, ses acteurs sont devenus innombrables et les frontières entre l’art contemporain et l’art urbain sont de plus en plus fines.

L’émergence du Graffuturisme sur le devant de la scène internationale. Le graffuturisme exprime une vision et un désir d’aller au-delà du graffiti.

Les artistes sont sortis du cadre du graffiti classique avec une approche expressionniste, avec des formes géométriques, avec l’abstraction….

Notre référence contemporaine : Graphic Surgery :


Graphic Surgery, un duo hollandais interroge le lien entre l’art contemporain et l’architecture.

Leur style est le résultat d’une observation des paysages urbains: les structures métalliques.


Graphic Surgery : évolue et décompose les infrastructures de la ville en un squelette empilant les formes géométriques.

Autrement ils défragmentent leur graphisme.


Pratico pratique : Les étapes de notre graffuturisme :

1/ Une photo de structures métalliques


2/ Décomposez l’image. Avec des lignes obliques vous trouvez une composition personnelle et vous allez déconstruire l’image.


3/ Vous décalquez les structures métalliques sur un calque. Vous développez un univers noir et blanc (positif et négatif) avec ce paysage urbain. Votre travail décompose les infrastructures de la ville en un squelette empilant des formes géométriques aux angles parfaits. Vous devenez un interprète de l’ère post-industrielle. Des petites touches de couleurs peuvent être dispersées.


et voilà !


Ensuite, j'exporte mon dessin en .jpeg pour ensuite l'importer dans Photoshop.

Je le place sur le mur comme un graffiti mais c'est un autre tuto...

Toujours est-il que lorsque j'ai fini ma création, j'obtiens ceci :

A vous d'intégrer votre propre graffiti dans une composition personnelle.


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